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Acteurs

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-Plainte groupée des enseignants contre les éditeurs IA générative en l’occurrence ChatGPT:

vous générez une activité négative sur notre travail :

1- Accusation de Pillage de donnée Utilisation d’œuvre sans l’accord des auteurs

Temoin Franck Tiennebrunne

2- La gouvernance de l’IA n’existe pas ce n’est pas un système démocratique Pas de contrôle

Lyonel Kaufmann

3-L’IA a **des effets délétères sur les facultés cognitives de mes élèves

Temoin Sébastien Reinders**

4-L’IA va me voler mon emploi

Temoin Stéphanie DeVansay

5- L’IA a un impact négatif dans ma classe

Temoin Martial Pinko

CONCLUSION PAR MAITRE BATIER SARAH

Mesdames et Messieurs du jury,

Aujourd’hui, on a tenté de faire de l’IA L’ennemie, le coupable. On l’a accusée de voler nos idées, de remplacer nos métiers, de corrompre notre humanité. Mais posez-vous cette question : l’IA peut-elle décider seule ? Peut-elle choisir de nuire ou de tricher ? Non. Elle n’a pas de volonté. Elle n’a pas de conscience. Elle n’a que ce que nous, humains, lui donnons.

Condamner l’IA, ce serait condamner toutes les grandes inventions qui ont transformé nos vies : l’imprimerie, l’électricité, l’ordinateur, Internet. Chaque révolution a suscité peur et doute. Et chaque fois, l’humanité a su reprendre le contrôle, poser des limites, apprendre à utiliser l’outil pour créer plutôt que détruire.

Oui, l’IA peut être mal employée. Oui, elle peut amplifier nos erreurs. Mais elle peut aussi nous libérer, nous aider à explorer, à comprendre, à inventer. Elle peut rendre nos enfants plus curieux, nos enseignants plus disponibles, notre société plus juste… si nous choisissons de la guider avec vigilance, éthique et courage.

Mesdames et Messieurs, l’IA n’est pas l’ennemie de l’homme : elle est un miroir, un outil, un allié potentiel.

La seule condamnation juste serait de ne pas lui donner la chance d’être guidée par notre humanité. Mais aujourd’hui, je vous demande de la reconnaître pour ce qu’elle est : non coupable, mais sous notre vigilance, au service de nos valeurs et de notre avenir commun.

Le futur n’est pas écrit par la machine. Il est écrit par nous.